Mes larmes se la coulent douce
Encore un réveil difficile
Le doute est pendu à mes cils
Je n’ai qu’à refermer les yeux
Ne voir de la vague que le creux
Encore une journée qui commence
Mes joues en subissent la sentence
Ce goutte à goutte va me noyer
Mais je ne peux pas m’arrêter
Mes larmes, mes larmes se la coulent douce
Elles me collent à la peau, le chagrin
Et je m’écroule en douce, en douce
Je les laisse se tracer un chemin
Cette journée de plus qui avance
Me plonge un peu plus dans l’errance
Je pleure jusqu'à en perdre les hauts
Larguer les bas serait trop de boulot
Je sens les heures qui se défilent
Sous le poids du flux de l’exile
La tasse se boira tôt ou tard
Quand les yeux ne pourront plus voir
Mes larmes, mes larmes se la coulent douce
Elles me collent à la peau, le chagrin
Et je m’écroule en douce, en douce
Je les laisse se tracer un chemin
Enfin cette journée qui s’achève
J’en ai bien fait couler la sève
La coupe n’est pourtant pas moins pleine
Demain j’aurai autant de peine